Message de l’Union fédérale
Il y est rarement fait allusion à une catégorie de combattants qui, pour un temps plus ou moins long, se sont vus privés de liberté.
Il s’agit des prisonniers de guerre.
Ceux de la guerre d’Indochine, conflit si longtemps occulté, ont, sans doute plus que d’autres, été plus particulièrement marqués. Ce fut en effet pour beaucoup d’entre eux un véritable calvaire commencé pour certains au moment du coup de force japonais et enduré, pour un plus grand nombre, entre 1945 et 1954, notamment après la défaite de Diên Biên Phu.
Au mépris de toutes règles élémentaires qui régissent l’état de prisonnier de guerre, ils durent subir l’absence de soins, les brimades, les tentatives d’endoctrinement politique et les exécutions sommaires.
Sur les 36 979 prisonniers du Vietminh :
26 225 sont morts en captivité, ce qui représente un taux de mortalité supérieur à celui des camps de prisonniers de la seconde guerre mondiale en Europe.
Tous ces morts, français, légionnaires, nord-africains, africains, autochtones étaient au service de la France.
Ayons aujourd’hui une pensée toute particulière pour eux mais aussi pour les rares rescapés encore vivants, qui ont été leurs compagnons de misère.
Et que, malgré cela, vive la République et vive la France !
Photo : Par Cliché Online — Travail personnel, Domaine public
Union Fédérale
1 rue de Brissac 75004 Paris
Tél : 01 44 54 22 70
Fax : 01 48 87 68 74
contact@union-federale.com
Union Fédérale © 2021 – Tous droits réservés Mentions légales Site : Newbox
Notre Siège est ouvert :
du lundi au vendredi
de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h